EAN13
9782366300468
ISBN
978-2-36630-046-8
Éditeur
Octares
Date de publication
Nombre de pages
662
Dimensions
24 x 17 x 3,4 cm
Poids
1130 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le cours d'action

L'enaction & l'expérience

De

Octares

Offres

Trois hypothèses, celles de l’enaction, de l’expérience (ou conscience préréflexive) et de l’activité-signe, précisent le programme de recherche empirique « cours d’action » en étude de l’activité humaine relativement au noyau d’idées (autonomie, construction de sens, émergence, incorporation et expérience) qui caractérise l’approche enactive dans toute sa généralité et variété d’interprétation. Cet ouvrage explore les possibles des notions d’enaction et d’expérience qui n’ont pas encore donné lieu à des recherches systématiques. Pour ce qui est des recherches empiriques (sur les activités de travail et d’usage de produits, sur les activités sportives et d’entraînement sportif, sur les activités artistiques, sur les activités de réception artistique ou muséale et sur les activités des enseignants et apprenants dans diverses situations pédagogiques) et des recherches technologiques associées, cet ouvrage renvoie le lecteur aux ouvrages antérieurs (chez le même éditeur) et aux publications d’autres auteur(e)s. La Partie A présente de façon en partie renouvelée la notion épistémologique générale de programme de recherche à travers l’exemple du programme de recherche empirique « cours d’action ». Son contenu s’intègre ainsi à la fois à la Partie B et à la Partie C et constitue un point de référence pour la Partie D.La Partie B ouvre sur une analyse multi-niveaux (spatiaux, organisationnels, culturels et temporels) des activités humaines, y compris de recherche, en relation organique avec le développement d’une recherche technologique en ingénierie des systèmes artefactuels, organisationnels, culturels et historiques larges et complexes. Un cas spécifique est considéré, celui de l’ingénierie des situations sûres. La Partie C ouvre sur le développement d’une analyse empirique des activités de recherche et présente les éléments d’une théorie de la connaissance, plus précisément d’une épistémologie enactive, en termes, non pas de produits et tâches de recherche, mais d’activités de recherche comme enaction et expérience, débouchant sur une encyclopédie enactive. Enfin, la Partie D problématise les notions d’enaction et d’expérience à travers un dialogue avec les philosophies du bouddhisme. Un tel dialogue, inauguré par F. Varela, l’un des deux initiateurs de l’approche enactive, permet en outre de préciser des éléments d’une philosophie de l’existence cohérente avec cette épistémologie enactive. À l’occasion de chacune de ces quatre Parties, un retour est effectué sur les notions et méthodes développées dans le cadre du programme de recherche empirique « cours d’action » qui améliore leur contenu et leur expression. La Conclusion générale précise quelques caractéristiques de ce que peut être une activité politique et éducative qui accompagne le développement de cette épistémologie, de cette encyclopédie et de cet existentialisme enactifs.
S'identifier pour envoyer des commentaires.