EAN13
9782351133934
ISBN
978-2-35113-393-4
Éditeur
ediSens
Date de publication
Collection
Hors collection (1)
Nombre de pages
184
Dimensions
30,5 x 19,4 x 1,9 cm
Poids
880 g
Langue
français
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Hors collection

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  • Vendu par Librairie Calligrammes
    35.00
Une image vaut mille mots. Elle raconte beaucoup de choses que ni le texte, ni même les images animées ne disent. La photographie, utilisée dans les procès jusqu'en 1954, est aujourd'hui interdite. Images d'archives.
Le musée du Barreau de Paris a constitué un fond de photographies d'audience unique par son nombre et sa diversité. Une partie de ces photographies sont l'objet du présent ouvrage. Elles apportent des témoignages inédits des grands procès. Elles illustrent et restituent des moments de justice très précieux L'instantanéité du moment permet de saisir un regard, un sourire, une attitude. Lesquels, parce qu'on peut s'y arrêter et les scruter, livrent des informations inédites. Là où le film se contente d'horizontalité, une photo est une victoire sur le temps. Elle fige un regard, lequel est le miroir de l'âme. Elle en révèle des vérités méconnues. Or, un procès est toujours un grand moment de vérité. Il est celui où l'on s'explique, où l'on confond le coupable, celui qui panse les plaies des victimes.
Depuis que la photographie existe, elle s'est invitée dans les salles d'audience au côté de la chronique judiciaire. Des photographes ont pu saisir des images qui ont intéressé l'opinion comme celui de Dreyfus comparaissant devant le 2ème conseil de guerre, à Rennes en 1899 puis les grands procès des criminels de droit commun ou des grands criminels de guerre. Jusqu'à ce que La cohue qui a régné aux procès de Marie Besnard à Blois puis à Orléans, et surtout, à Dignes, lorsque fut jugé Gaston Dominici, a amené l'interdiction, en 1954, des prises de vue. Ce qui fit incidemment le bonheur des dessinateurs de presse, seuls autorisés à rapporter par l'image ces moments de vérité. Mais un dessin n'a jamais remplacé une photographie. Une histoire en 185 images.
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