EAN13
9782748905595
ISBN
978-2-7489-0559-5
Éditeur
Agone éditeur
Date de publication
Nombre de pages
208
Dimensions
21,1 x 12,1 x 2 cm
Poids
254 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Pour ne pas en finir avec la nature

Questions d’un philosophe à l’anthropologue Philippe Descola

Agone éditeur

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  • Vendu par Librairie Calligrammes
    19.00

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Méditant sur le destin de la nature dans le contexte contemporain de son artificialisation toujours plus avancée, Philippe Descola annonce « son décès prévisible, en tant que concept » et la « clôture probable d’un long chapitre de notre propre histoire ». Mais comment définir les « dégâts anthropiques » occasionnés par l’action de l’homme sans faire référence au moins implicitement à ce que cette action modifie et à ce qui est atteint par ces dégâts ? Soit à ce qui, dans le monde, a de loin précédé notre existence, l’a produite et continue de la déterminer : la nature.
Il est tout à fait certain qu’une époque est en train de se clore, caractérisée par une certaine manière de concevoir notre rapport à la nature. Il n’en reste pas moins que nous avons beaucoup de raisons, et des raisons assez solides, de douter que ce à quoi renvoie le mot « n’existe pas », ou encore que la notion de nature n’ait « aucun sens » et ne soit qu’un « fétiche » qui a « fait son temps ». Comme on peut douter qu’il faille « désormais penser sans elle » et qu’user du concept de nature soit, comme le suggérait Pessoa, le symptôme d’« une maladie de nos idées ». Il est ainsi plus urgent de le clarifier de manière critique que de penser par-delà nature et culture.
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