Ce que pense la jeunesse allemande
EAN13
9791094787656
Éditeur
Metvox Publications
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Ce que pense la jeunesse allemande

Metvox Publications

Indisponible

Autre version disponible

Au début du xxe siècle, l’Allemagne connaît la prospérité, elle est la
première puissance mondiale. Sa production industrielle a dépassé celle de la
Grande-Bretagne. Un cinquième de son PNB provient des exportations, le volume
de son commerce extérieur a été multiplié par quatre depuis 1860.

Sur le plan démographique, aucun des grands États européens ne peut rivaliser
avec ce géant qui compte 68 millions d’habitants, alors que la France n’en
compte que 40 millions et le Royaume-Uni 46 millions.

Le dynamisme de ce pays fait qu’une majeure partie de la population et
notamment sa jeunesse estudiantine pensent que la suprématie allemande sur le
monde, doit être étendue et renforcée, car celle-ci leur paraît naturelle et
légitime. Dans ce but, il pourra être fait appel, si nécessaire, aux forces
armées, terrestres et maritimes, en constant développement depuis l’avènement
de l’empereur Guillaume II et le départ du chancelier Bismarck.

C’est au cours d’un séjour effectué en Allemagne en 1913 dans le milieu des
corporations d’étudiants très fortement imprégné par les idées pangermanistes,
qu’André François réalisa cette étude à caractère sociologique et politique
pour le compte du journal L’Opinion.

Reçu major à l’Agrégation d’allemand, c’est grâce à sa parfaite connaissance
de la langue de Goethe qu’il a pu rédiger, non seulement, cet ouvrage
prémonitoire, mais surtout de connaître un destin hors pair qui allait
l’amener à occuper à deux reprises les fonctions d’ambassadeur de France à
Berlin de 1931 à 1938, puis à Bonn de 1949 à 1955. Sans l’aide d’un
interprète, il s’entretiendra quasi quotidiennement avec Adolf Hitler et les
hauts dignitaires du régime nazi. Cette position lui permettra d’alerter le
Gouvernement français des dangers que représentait le IIIe Reich pour la
France. Lors de sa deuxième ambassade, il se liera d’amitié avec le chancelier
Konrad Adenauer et sera l’un des initiateurs du couple franco-allemand qui
allait devenir le moteur de l’Europe.

Afin de faciliter la compréhension du lecteur, cette parution est une édition
augmentée de l’édition originale avec l’apport de nombreuses notes en bas de
page ainsi que d’encadrés.
S'identifier pour envoyer des commentaires.