- EAN13
- 9782402040785
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
- Date de publication
- 1990
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Archaeonautica (9) : Le Navire génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?
Collectif
FeniXX réédition numérique (CNRS éditions)
Coulée au milieu de la rade de Villefranche-sur-Mer, l’épave d’un navire de la
Renaissance fait l’objet de campagne de fouilles depuis 1982. Plusieurs
manuscrits retrouvés récemment dans les archives donnent à penser qu’il
pourrait s’agir de la « nave Lomellina », qui sombra au cours d’un ouragan
mémorable le 15 septembre 1516. Mais qu’il s’agisse de la Lomellina ou d’une
autre nave, l’origine génoise est assurée. Dès lors, la masse des informations
recueillies nous permet d’apporter une contribution importante à la
connaissance d’un type de bâtiment qui constitua l’épine dorsale de la flotte
de la république de Gênes, dont il assurait les transports de pondéreux au
long cours et sans rupture de charge. L’état de conservation des charpentes,
l’analyse des structures et des caractéristiques générales du navire, ont
permis de mettre en évidence un type de construction qui semble typique de la
Méditerranée et diffère, à bien des égards, des navires contemporains
construits selon les traditions atlantiques. Outre de nombreuses pièces de
gréement et d’équipement (gouvernail, cabestan, sep de drisse), l’artillerie
constitue l’un des domaines les plus riches. En particulier, la découverte
d’un canon encore monté sur son affût permet des comparaisons avec les très
rares exemplaires contemporains trouvés en Grande-Bretagne ou au Danemark.
Renaissance fait l’objet de campagne de fouilles depuis 1982. Plusieurs
manuscrits retrouvés récemment dans les archives donnent à penser qu’il
pourrait s’agir de la « nave Lomellina », qui sombra au cours d’un ouragan
mémorable le 15 septembre 1516. Mais qu’il s’agisse de la Lomellina ou d’une
autre nave, l’origine génoise est assurée. Dès lors, la masse des informations
recueillies nous permet d’apporter une contribution importante à la
connaissance d’un type de bâtiment qui constitua l’épine dorsale de la flotte
de la république de Gênes, dont il assurait les transports de pondéreux au
long cours et sans rupture de charge. L’état de conservation des charpentes,
l’analyse des structures et des caractéristiques générales du navire, ont
permis de mettre en évidence un type de construction qui semble typique de la
Méditerranée et diffère, à bien des égards, des navires contemporains
construits selon les traditions atlantiques. Outre de nombreuses pièces de
gréement et d’équipement (gouvernail, cabestan, sep de drisse), l’artillerie
constitue l’un des domaines les plus riches. En particulier, la découverte
d’un canon encore monté sur son affût permet des comparaisons avec les très
rares exemplaires contemporains trouvés en Grande-Bretagne ou au Danemark.
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