- EAN13
- 9782268084350
- Éditeur
- Éditions du Rocher
- Date de publication
- 26/09/2013
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Né poète, Jean Cocteau ne s'est interdit aucune discipline : ni la
littérature, ni le dessin, ni le théâtre, encore moins le cinématographe. Face
à un mal de vivre chronique, la création sera sa sauvegarde. Il n'a pas dix
ans lorsque son père se suicide. Au sein d'une famille meurtrie où l'on
favorise les non-dits, il lui faut trouver des moyens d'expression et
d'évasion. Ce seront le rêve, la lecture, les spectacles et l'écriture. Alors
que le XXe siècle débute, Jean Cocteau contracte le mal rouge et or : celui de
la scène, des passions et des prises de risques. Cette contamination fera de
lui l'un des artistes majeurs de son époque. Lorsqu'il est mort, j'avais
quatorze ans et ne connaissais aucune de ses publications. Sensible à son
originalité et à son élégance, je l'observais en silence pendant qu'il parlait
avec son frère Paul, mon grand-père maternel. À quoi aurait ressemblé notre
relation si j'avais eu le temps de devenir adulte avant qu'il ne nous quitte ?
Le destin a décidé qu'elle s'instaurerait à travers les miroirs, entre les
mondes visible et invisible, me dévoilant un être grave qui, par politesse,
affichait une apparente légèreté, bien loin du «mondain» décrit par les
magazines. Dominique Marny écrit et publie régulièrement des romans, des
biographies et des livres d'art. Collaboratrice à la revue littéraire Plume,
elle est vice-présidente du Comité Jean Cocteau et veille sur l'oeuvre de son
grand-oncle auquel elle a déjà consacré trois ouvrages.
littérature, ni le dessin, ni le théâtre, encore moins le cinématographe. Face
à un mal de vivre chronique, la création sera sa sauvegarde. Il n'a pas dix
ans lorsque son père se suicide. Au sein d'une famille meurtrie où l'on
favorise les non-dits, il lui faut trouver des moyens d'expression et
d'évasion. Ce seront le rêve, la lecture, les spectacles et l'écriture. Alors
que le XXe siècle débute, Jean Cocteau contracte le mal rouge et or : celui de
la scène, des passions et des prises de risques. Cette contamination fera de
lui l'un des artistes majeurs de son époque. Lorsqu'il est mort, j'avais
quatorze ans et ne connaissais aucune de ses publications. Sensible à son
originalité et à son élégance, je l'observais en silence pendant qu'il parlait
avec son frère Paul, mon grand-père maternel. À quoi aurait ressemblé notre
relation si j'avais eu le temps de devenir adulte avant qu'il ne nous quitte ?
Le destin a décidé qu'elle s'instaurerait à travers les miroirs, entre les
mondes visible et invisible, me dévoilant un être grave qui, par politesse,
affichait une apparente légèreté, bien loin du «mondain» décrit par les
magazines. Dominique Marny écrit et publie régulièrement des romans, des
biographies et des livres d'art. Collaboratrice à la revue littéraire Plume,
elle est vice-présidente du Comité Jean Cocteau et veille sur l'oeuvre de son
grand-oncle auquel elle a déjà consacré trois ouvrages.
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