- EAN13
- 9782081343733
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 02/04/2014
- Collection
- Champs
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 8,00
Et si l’on concevait la tâche de l’historien comme l’enquête d’un Sherlock
Holmes ? Si la guerre pouvait être assimilée à un crime, les coupables se
dissimulant, des alibis étant invoqués, des innocents désignés du doigt ? Dans
cet ouvrage – ni « livre édifiant » ni « commémoration » –, Luciano Canfora
aborde la guerre non comme un monument, mais comme un événement vivant qu’il
s’agirait de retourner dans tous les sens pour comprendre « ce qui s’est
vraiment passé ». L’enquête menée au fil de ces pages – puisqu’il s’agit bien
d’une enquête – se déroule en une vingtaine de courts chapitres, tirés de
conférences à la radio publique italienne, à lire d’une traite comme autant de
petites histoires. Les idées reçues – surtout celles qui ont cours dans les
pays vainqueurs – ne survivent pas à l’examen. La fin ne nous livre pas un
unique coupable, mais nous laisse vaccinés contre les reconstructions
apologétiques. C’est le livre que doit lire qui veut se faire en quelques
pages une idée de la multiplicité des causes et des conjonctures qui ont
conduit à la Première Guerre mondiale.
Holmes ? Si la guerre pouvait être assimilée à un crime, les coupables se
dissimulant, des alibis étant invoqués, des innocents désignés du doigt ? Dans
cet ouvrage – ni « livre édifiant » ni « commémoration » –, Luciano Canfora
aborde la guerre non comme un monument, mais comme un événement vivant qu’il
s’agirait de retourner dans tous les sens pour comprendre « ce qui s’est
vraiment passé ». L’enquête menée au fil de ces pages – puisqu’il s’agit bien
d’une enquête – se déroule en une vingtaine de courts chapitres, tirés de
conférences à la radio publique italienne, à lire d’une traite comme autant de
petites histoires. Les idées reçues – surtout celles qui ont cours dans les
pays vainqueurs – ne survivent pas à l’examen. La fin ne nous livre pas un
unique coupable, mais nous laisse vaccinés contre les reconstructions
apologétiques. C’est le livre que doit lire qui veut se faire en quelques
pages une idée de la multiplicité des causes et des conjonctures qui ont
conduit à la Première Guerre mondiale.
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