Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
15 août 2014

1939-1945

Quelle lettre, mes ami(e)s, quelle lettre ! Une de celle qui nous replonge en pleine occupation allemande, du côté des délateurs et des biens-pensants.

Le narrateur y décrit le microcosme parisien des lettres par le petit bout de la lorgnette, le fréquentant lui-même. Celui-ci date les événements qui jalonnent sa propre vie en fonction des hauts faits de guerre allemands.

Mais cet homme n'est pas un homme de compromis, et il va jusqu'au bout de ses idées : reniant son fils, condamnant sa belle fille. Ceci dit, il est tout de même capable de fermer les yeux quand la situation l'arrange.

Romain Slocombe a su rendre l'atmosphère de la grande fuite sur les routes après la défaite de 40. On croirait entendre l'aviation au-dessus de nos têtes.

Son héros est un homme ancré dans le passé. Un salaud ordinaire comme il en a tant existé.

L'image que je retiendrai :

Celle de la blonde Ilse dont Paul-Jean tombe éperduement amoureux.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/13/30243469.html

Conseillé par
15 août 2014

nouvelles, policier

Si je retrouve avec plaisir la plume de mon auteure favorie dans un genre qui me plait moins, je dois avouer que j'ai toutefois préféré la première nouvelle à la seconde.

Plus conforme, sans doute, à ce que j'attends de cette auteure.

J'ai passé 2 heures agréables, mais pas sûr qu'il m'en reste quelque chose dans quelques jours.

L'image que je retiendrai :

Celle de la grange dans laquelle sont enfermés les deux permiers personnages principaux.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/12/30243380.html

Conseillé par
15 août 2014

art, essai

J'ai découvert l'oeuvre de Roman Opalka il y a une vingtaine d'année, par hasard, dans un magazine d'art. Tout de suite, sa démarche m'a interpellé, et je n'ai jamais oublié le nom ni le concept de cet artiste plasticien.

Dans cet essai, l'auteure Claudie Gallay rend hommage à ce sculpteur du temps à nul autre pareil, décédé en 2011.

Elle nous fait découvrir la génèse de son oeuvre ; sa vie entre la Pologne et la France ; son enfance passée dans les déménagements successifs ; ses maisons une fois adulte.

Mais aussi ses correspondances avec son propre travail d'écrivain.

Des photos de l'artiste à l'oeuvre viennent parsemer la lecture, comme autant de traces d'Opalka.

Sans oublier les "passages" à certains chiffres essentiels, comme le premier million.

Claudie Gallay se glisse elle-même dans cette démarche qui peut paraître absurde et qui ne cesse, pourtant, de faire réfléchir.

Cette lecture a rendu mon après-midi riche et pleine d'émotions.

L'image que je reteindrai :

Un détail que je ne connaissais pas : pendant qu'il peignait, Roman Opalka s'enregistrait prononçant les chiffres en polonais. Certains enregistrements ont disparu.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/11/30230234.html

Conseillé par
15 août 2014

Amour, famille, mai 68

Un roman en un seul long chapitre avec la voix de Judith qui nous raconte son histoire d'amour avec Alain et son enfance.

Pas de misérabilisme dans ces pages, juste le constat d'une enfance sous le joug du père, avec une mère absente et une soeur sans ambition.

Avec son entrée à l'Université, Jusdith découvre un monde de luttes pour faire reconnaître ses droits, mais aussi l'indifférence. Intelligente, elle saura toutefois se ménager un emploi du temps qui lui correspond et suivre ses aspirations.

Un roman doux-amer sur l'entrée dans l'âge adulte dont on garde toujours une part d'enfance.

L'image que je retiendrai :

Celle des lectures de Judith, faites au hasard de ses rencontres et de ses envies.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/09/30224534.html

Conseillé par
15 août 2014

amour, famille, mai 68

Un roman en un seul long chapitre avec la voix de Judith qui nous raconte son histoire d'amour avec Alain et son enfance.

Pas de misérabilisme dans ces pages, juste le constat d'une enfance sous le joug du père, avec une mère absente et une soeur sans ambition.

Avec son entrée à l'Université, Jusdith découvre un monde de luttes pour faire reconnaître ses droits, mais aussi l'indifférence. Intelligente, elle saura toutefois se ménager un emploi du temps qui lui correspond et suivre ses aspirations.

Un roman doux-amer sur l'entrée dans l'âge adulte dont on garde toujours une part d'enfance.

L'image que je retiendrai :

Celle des lectures de Judith, faites au hasard de ses rencontres et de ses envies.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/09/30224534.html