- EAN13
- 9782859397067
- ISBN
- 978-2-85939-706-7
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 09/01/2002
- Collection
- HIST ET CIVILIS
- Nombre de pages
- 360
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,8 cm
- Poids
- 585 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 379.44
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'avènement de l'école contemporaine en France (1789-1835)
laïcisation et confessionnalisation de la culture scolaire
De René Grevet
Presses Universitaires du Septentrion
Hist Et Civilis
Autre version disponible
L'École contemporaine naît avec la Révolution. Cet avènement, préparé par
l'ébranlement éducatif du siècle des Lumières, s'inscrit parmi les évolutions
caractéristiques de la transition entre l'époque moderne et l'ère
contemporaine. C'est donc à une véritable conquête culturelle et scolaire du
territoire à laquelle on assiste entre 1789 et 1835. La scolarisation et
l'alphabétisation ont progressé, concernant désormais plus de la moitié de la
population. L'État a cherché à occuper l'espace éducatif jusque là monopolisé
par l'Église et s'est donné progressivement les moyens administratifs d'une
politique d'instruction publique. La tutelle étatique s'est ainsi renforcée,
symbolisée par l'activité d'un ministère à part entière dès 1828 et par
l'existence d'un seul et même budget de l'instruction publique à partir de
1835. L'existence d'un enseignement public, de mieux en mieux encadré par
l'État, a favorisé l'apparition d'une mentalité laïque parmi les enseignants.
Pourtant le monopole étatique ne s'est pas imposé complètement. Une autre
école, héritière des traditions confessionnelles, s'est maintenue et a même
prospéré dans l'ouest et le sud. Ce dualisme scolaire, né sous la Révolution,
plaçait désormais l'éducation de la jeunesse parmi les enjeux politiques
majeurs de l'époque contemporaine.
l'ébranlement éducatif du siècle des Lumières, s'inscrit parmi les évolutions
caractéristiques de la transition entre l'époque moderne et l'ère
contemporaine. C'est donc à une véritable conquête culturelle et scolaire du
territoire à laquelle on assiste entre 1789 et 1835. La scolarisation et
l'alphabétisation ont progressé, concernant désormais plus de la moitié de la
population. L'État a cherché à occuper l'espace éducatif jusque là monopolisé
par l'Église et s'est donné progressivement les moyens administratifs d'une
politique d'instruction publique. La tutelle étatique s'est ainsi renforcée,
symbolisée par l'activité d'un ministère à part entière dès 1828 et par
l'existence d'un seul et même budget de l'instruction publique à partir de
1835. L'existence d'un enseignement public, de mieux en mieux encadré par
l'État, a favorisé l'apparition d'une mentalité laïque parmi les enseignants.
Pourtant le monopole étatique ne s'est pas imposé complètement. Une autre
école, héritière des traditions confessionnelles, s'est maintenue et a même
prospéré dans l'ouest et le sud. Ce dualisme scolaire, né sous la Révolution,
plaçait désormais l'éducation de la jeunesse parmi les enjeux politiques
majeurs de l'époque contemporaine.
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