Cinéma et politique : 1956-1970, Les années pop
EAN13
9782842460556
ISBN
978-2-84246-055-6
Éditeur
Bibliothèque publique d'informations du Centre Pompidou
Date de publication
Nombre de pages
184
Dimensions
23 x 16 cm
Poids
370 g
Langue
français
Code dewey
791.436
Fiches UNIMARC
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Indisponible
« Il était temps... Quelle expression pourrait rendre compte de ce qui s'est passé ? Trou de mémoire ? Interruption dans la transmission ? Passage raté ? Chaînon manquant ? Absence de traces ? Ou bien refoulement actif, oubli délibéré, volonté de n'en rien savoir ou de ne plus rien en savoir ?Il était temps que la possibilité soit enfin donnée à chacun de se rendre compte, de façon autre que fragmentaire, erratique, partielle ou dispersée que quelque chose de décisif s'était passé dans le cinéma, un peu partout dans le monde, entre le coup d'éclat de la Nouvelle Vague en France à la fin des années cinquante et l'apparition au milieu des années soixante-dix d'une nouvelle génération de cinéastes. » Jean Narboni« Qu'est-ce qui a bougé dans le cinéma des années 1960 pour quelqu'un qui se préoccupait des relations que le cinéma était susceptible d'établir avec la politique ? Il me semble incontestable qu'au cours de cette période le cinéma a renforcé son rôle d'opérateur critique de la représentation et que l'accomplissement de ce rôle, aux yeux de beaucoup, devenait la condition nécessaire à la réalisation de toute interaction forte avec la politique. Politique et cinéma devait s'articuler sur un autre mode que celui de la représentation. » Gérard Leblanc« Le tourbillon des révoltes gravitant autour de 68, avant, pendant, après, aura-t-il entre autres remises en cause, entraîné celle des systèmes d'écriture du cinéma dit militant, qui se renforce au tournant de ces années-là ? S'il est vrai que ces films se fichaient de passer ou non pour des « œuvres » et qu'ils n'aspiraient ­ déjà belle ambition ­ qu'à faire bouger la conscience politique du moment, le recours au cinéma (plutôt qu'aux tracts, meetings, actions exemplaires) n'avait cependant rien d'innocent ni d'inoffensif : qui filme impunément ? » Jean-Louis Comolli
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