Ville conquise, roman
EAN13
9782841582433
ISBN
978-2-84158-243-3
Éditeur
Climats
Date de publication
Collection
CLIMATS FICTION
Nombre de pages
264
Dimensions
21 x 14 x 2 cm
Poids
325 g
Fiches UNIMARC
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Ville conquise

roman

De

Préface de

Climats

Climats Fiction

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La Ville conquise du titre ironique de ce roman s'appelle Petrograd - Petrograd rouge assiégée par les armées blanches, ainsi que par le froid, la famine, le choléra. Nous sommes en 1919, l'année terrible de la Guerre civile russe. Les révolutionnaires - anciens prisonniers pour la plupart - se voient obligés de répondre à la terreur par la terreur, et finissent par se retourner contre eux-mêmes. Comme le fait Oedipe, le héros tragique qui sauve la ville de Thèbes avant de devenir son propre bourreau. Ce roman véridique, écrit par un témoin, est aussi une profonde méditation sur le pouvoir. La trilogie de romans que nous présentons ici - Les hommes dans la prison, Naissance de notre force et Ville conquise - reflète la vie aventureuse de leur auteur, le révolutionnaire Victor Serge (1890-1947). Né à Bruxelles de parents russes anti-tsaristes, il s'engage à quinze ans dans l'anarchisme. En 1913 Victor est condamné à cinq ans de pénitencier suite à l'affaire dite des «Bandits tragiques». Les Hommes dans la prison est une transposition romanesque de ces années d'incarcération. Expulsé de France en 1917, il rejoint à Barcelone les anarcho-syndicalistes, puis répond à l'appel de la révolution russe. Après avoir été une nouvelle fois arrêté en France, il arrive à Petrograd en 1919. Ce périple est la trame de Naissance de notre force. Mais la Révolution que rejoint Serge connaît la famine, le froid et la Terreur blanche, et y répond par la Terreur rouge. Cette tragédie, Serge la raconte dans ce dernier ouvrage. Opposant inconditionnel au régime totalitaire, Serge est arrêté dès 1928, mais est relâché par Staline en 1936 suite à l'intervention de Romain Rolland. De retour en Europe il dénonce les Procès de Moscou, s'engage avec le POUM dans la révolution espagnole, et traduit Trotski. En juin 1940 il quitte Paris, vit un moment à Marseille aux côtés de Varian Fry et André Breton, et part en exil au Mexique. Il s'acharne à écrire, sans espoir de publication, et termine ses deux chef d'oeuvres, Mémoires d'un révolutionnaire et L'Affaire Tulaèv, avant de mourir sans le sou en 1947. Longtemps marginalisé par l'influence des communistes, Serge jouit au XXIe siècle d'un regain d'intérêt avec des traductions en une dizaine de langues et de multiples rééditions en France. R.G.
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