- EAN13
- 9782363365637
- ISBN
- 978-2-36336-563-7
- Éditeur
- JACQUES FLAMENT
- Date de publication
- 10/04/2023
- Collection
- HORS COLL.
- Nombre de pages
- 304
- Dimensions
- 20 x 13 cm
- Poids
- 501 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Bonsai Qui Cache La Forêt
Ozu - Mizoguchi - Naruse - Kurosawa
Alain Michel Jourdat
Jacques Flament
Hors Coll.
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Au Japon où tout fait abstraction dans l’art et où tout fait art au terme d’une lente germination, d’un rituel quasi immuable et d’une solennité hiératique, la perfection n’est jamais loin. Le cinéma ne fait pas exception. Par mimétisme avec la végétation, il est luxuriant. C’est le bonsaï qui cache la forêt, cet arbrisseau efflorescent qui concentre une tradition millénaire. Le présent opus ramasse et entrecroise, par affinité élective et comme l’herboriste ferait d’un herbier, un florilège d’œuvres marquantes du cinéma japonais d’auteur de l’âge d’or, cinéma de la tradition mais aussi de la transition. Où l’épopée se meut tour à tour dans les fastes de la féodalité ou le confinement feutré du quotidien de la vie domestique.
Qu’est donc la vie sinon ce théâtre d’ombres perpétuel où tous les travestissements sont mis à nu.
Et que peut-il bien y avoir de comparable entre le regard d’entomologiste attendri et un brin paternaliste posé sur la famille nippone d’un Ozu, l’effleurement soyeux des héroïnes déchues d’un Mizoguchi, les intermittences sentimentales de l’éternel féminin calquées sur les intempéries climatiques d’un Naruse et les emballements épiques et l’humanisme d’écorché vif d’un Kurosawa ? Rien en apparence.
Hormis la magie transfigurante de cette boîte de Pandore qu’est le cinématographe, cet art transgressif par excellence qui fait passer des vessies pour des lanternes magiques.
Qu’est donc la vie sinon ce théâtre d’ombres perpétuel où tous les travestissements sont mis à nu.
Et que peut-il bien y avoir de comparable entre le regard d’entomologiste attendri et un brin paternaliste posé sur la famille nippone d’un Ozu, l’effleurement soyeux des héroïnes déchues d’un Mizoguchi, les intermittences sentimentales de l’éternel féminin calquées sur les intempéries climatiques d’un Naruse et les emballements épiques et l’humanisme d’écorché vif d’un Kurosawa ? Rien en apparence.
Hormis la magie transfigurante de cette boîte de Pandore qu’est le cinématographe, cet art transgressif par excellence qui fait passer des vessies pour des lanternes magiques.
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