Le cri du silence, Massacres planifiés des civils. Brazzaville : décembre 1998 - janvier 1999
EAN13
9782842201302
ISBN
978-2-84220-130-2
Éditeur
PAARI
Date de publication
Collection
TEMOIGNAGES
Nombre de pages
200
Dimensions
22 x 15 x 1,1 cm
Poids
350 g
Langue
français
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Le cri du silence

Massacres planifiés des civils. Brazzaville : décembre 1998 - janvier 1999

Paari

Temoignages

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Ce livre témoignage relate des fragments de crimes humains qui ont eu lieu de décembre 1998 à janvier 1999 sur le site du petit séminaire de Kinsoundi, un quartier de Brazzaville.C’est un récit poignant accompagné d’une cinquantaine de photographies qui illustrent la planification des massacres humains. Pour l’auteur, « de décembre 1998 à janvier 1999, sans le savoir, nous étions entrés dans l’exécution d’un vaste plan d’éradication du peuple Kongo, appelé « opération Mouebara », mis en place par le général-tyran. Dans cette vaste prison à ciel ouvert, nous étions condamnés pour ce que nous sommes : les Kongo. »Le mode opératoire utilisé pour exterminer les Kongo, demeure le même depuis 1977, lorsque les camarades officiers du Nord avaient assassiné leur parent, le président Marien Ngouabi. Sauf que cette fois-ci, en lieu et place des vocables « Ba Kongo ba bomi Marien », tout Kongo est taxé d’être un « rebelle Ninja » ; par ce simple qualificatif arbitraire et mensonger, il mérite la peine capitale. De par l’implication des armées étrangères [Mercenaires et officiers français, mercenaires et pilotes ukrainiens, armée angolaise, mercenaires tchadiens, Hutus-Tutsi-rwandais, les Forces Armées Zairoises (FAZ) de Mobutu, l’État gabonais,…] et au vu de la très longue période des massacres [Juin – octobre 1997 ; décembre 1998 – décembre 2005 ; avril 2016 – 2019], ponctuée par des périodes d’accalmie, les massacres des régions Sud du Congo-Brazzaville ont largement fait plus de victimes que le génocide rwandais qui s’est déroulé sur une période très courte. En 1997, le Conseil de sécurité de l’ONU n’avait pas pu adopter sa résolution sur l’envoi d’une force d’interposition entre les deux belligérants engagés dans la guerre du 05 juin. En revanche, l’Élysée avait opté pour une alliance avec les rebelles Cobras, en faisant sous-traiter sa participation par l’armée angolaise.
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