L'oeuvre des écuyers français du XVIe ou XIXe siècle
EAN13
9782701155814
ISBN
978-2-7011-5581-4
Éditeur
BELIN EQUIT
Date de publication
Collection
LITTERATURE EQU
Nombre de pages
375
Dimensions
24,2 x 17,3 x 2,7 cm
Poids
795 g
Langue
français
Code dewey
796
Fiches UNIMARC
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L'oeuvre des écuyers français du XVIe ou XIXe siècle

Belin Equit

Litterature Equ

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Préface de Daniel RocheIl existe quelques biographies des écuyers qui firent l'équitation française. Elles ont été rédigées par des chroniqueurs dont les sources sont, dans la plupart des cas, historiquement fondées. Mais on ne saurait en dire autant de leur pratique et de leur expertise équestre, qui les a amené à des appréciations souvent erronées et contradictoires sur les oeuvres qui constituent l'essentiel de l'Equitation Classique.La confrontation de ces opinions à la réalité des textes laisse à penser que leur lecture en fut superficielle, voir même esquivée. Cela donne un ensemble d'avis communs, parce que repris par les uns sur les autres, qui forment une vulgate truffée d'erreurs qui, hélas, a pris place dans l'inconscient collectif équestre.Ce retour aux textes oblige à reconsidérer nombre de valeurs admises, les auteurs comme les textes. Cela ne va pas sans de sérieuses surprises dont voici quelques exemples : le brillant Pluvinel « fondateur de l'équitation française » est effacé par le talentueux La Broue qui reprend le titre, renvoyant Pluvinel, ses piliers et ses exercices en place, au rang d'écuyer en chambre ; l'incohérence dans la progression technique de l'ouvrage - par ailleurs excellent- de Newcastle et sa remise en ordre logique par Bourgelat dans son très incompris Nouveau Newcastle est une révélation ; l'énorme surévaluation de D'Auvergne abusivement baptisé « père de l'équitation militaire » au détriment du Lieutenant Général Drummond de Melfort, vrai réformateur de la cavalerie et de l'équitation militaire française ; la découverte de critiques constructives et mesurées de l'idole de beaucoup d'entre nous - La Guérinière - par Dupaty de Clam, cependant élève du neveu par alliance de La Guérinière, est presque un scoop ; les perturbations évidentes amenées à l'équitation française par l'introduction du « méchanisme » dans la technique équestre n'ont jamais été évoquées ; l'invraisemblable dissimulation de l'épaule en dedans par Baucher n'a jamais été signalée.L'équitation étant encore, aux siècles qui nous intéressent, étroitement liée à l'histoire de la nation, je l'ai resituée brièvement dans les décors d'époque. Ce voyage de reconnaissance en ces terres mal connues a été extrêmement gratifiant par la confirmation qu'il m'a apportée de ce que je pressentais et n'osais imaginer. Les limites imposées à un ouvrage de cet ordre m'ont obligé à réduire les extraits et les citations révélatrices, mais ils sont suffisant je crois, pour attiser les curiosités et attirer les lecteurs vers les oeuvres intégrales. Ils se demanderont aussi comment a pu se créer cette tradition historique biaisée dont nous aurions pu rester dupe (M. Henriquet).
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