M.M.M.M.
EAN13
9782707344106
Éditeur
Les Éditions de Minuit
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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M.M.M.M.

Les Éditions de Minuit

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Marie s’appelait de Montalte, Marie de Montalte, Marie Madeleine Marguerite de
Montalte. Marie, c’était son prénom, Marguerite, celui de sa grand-mère, de
Montalte, le nom de son père (et Madeleine, je ne sais pas, elle ne l’avait
pas volé, personne n’avait comme elle un tel talent lacrymal, ce don inné des
larmes). Lorsque je l’ai connue, elle se faisait appeler Marie de Montalte,
parfois seulement Montalte, sans la particule, ses amis et collaborateurs la
surnommaient Mamo, que j’avais transformé en MoMA au moment de ses premières
expositions d’art contemporain. Puis, j’avais laissé tomber MoMA, pour Marie,
tout simplement Marie (tout ça pour ça). MARIE MADELEINE MARGUERITE DE
MONTALTE retrace quatre saisons de la vie de Marie : Faire l’amour, hiver ;
Fuir, été ; La Vérité sur Marie, printemps-été ; Nue, automne-hiver. «
Toussaint construit une grande chambre d’écho où résonnent des pleurs, des
cris, des rires, des halètements, des chuchotements, le craquement du feu dans
les arbres et la caresse du vent sur la mer. Il a le génie de faire entendre
ce qu’il choisit de taire. Pour du roman, c’est du roman : tout le bonheur du
genre. » (Marie Desplechin, à propos de La Vérité sur Marie, Le Monde.) «
Jean-Philippe Toussaint offre la réponse la plus forte que la littérature
pouvait apporter à ce que le cinéma produit de plus contemporain, les films
d’Hou Hsiao-hsien, de Wong Kar-wai, d’Edward Yang. Voilà la littérature qui
bouge, se frotte aux arts plastiques, au cinéma pour s’inventer d’aujourd’hui.
» (Sylvain Bourmeau, Les Inrockuptibles.) « Toussaint est le meilleur, le plus
inventif et le plus fin observateur des écrivains francophones du présent, ses
livres sont profondément ancrés dans le contemporain. » (Niklas Maak,
Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.) « C’est très beau. D’une beauté
stupéfiante par instants, à laquelle prennent part tout à la fois la clarté et
la vigueur de l’écriture de Toussaint, sa puissance d’évocation qui rappelle
celle d’un plasticien, la rigueur de son architecture romanesque millimétrée.
» (Nathalie Crom, à propos de La Vérité sur Marie, Télérama.) « Bénie soit
Marie, qui aura inspiré à Jean-Philippe Toussaint une tétralogie romanesque
aussi passionnelle que passionnante. On y aura vu, saison après saison, un
couple s’aimer, se séparer, se regretter, se retrouver – le narrateur toujours
dans l’ombre, et Marie, la créatrice de mode, l’artiste performeuse, la femme
d’affaires, souvent dans la lumière. L’un néo-proustien, l’autre nouvelle
tendance. Avec eux, on aura beaucoup voyagé, de la Chine au Japon et de l’île
d’Elbe à Paris. » (Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.) « L’écriture de
Toussaint, d’une précision chirurgicale, d’une transparence de cristal, évite
tous les écueils. Les gestes de l’amour qu’il décrit simplement dans leur
crudité, leur violence, leur tendresse ont la vérité, la pureté des gravures
érotiques orientales. » (Michèle Gazier, à propos de Faire l’amour, Télérama.)
« Des détails incongrus ou obscènes surgissent, participant à la parfaite
économie du récit. Le fortuit prend la valeur d’une nécessité. On ne sait
rien, le trouble n’est pas levé, et pourtant la réalité est comme étendue,
enrichie, libérée. Que demander de mieux, de plus, à la littérature ? »
(Patrick Kéchichian, à propos de Fuir, Le Monde.) « On se dit que tous les
grands romans possèdent leur lumière, et celui-ci chatoie, intelligent et
fraternel, désabusé et aristocratique. Forme, style, rigueur, ponctuation,
psychologie : c’est parfait. » (Jacques-Pierre Amette, à propos de Fuir, Le
Point.)
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