Les mains lâchées

Anaïs Llobet

Plon

  • Conseillé par
    17 août 2021

    Philippines, typhon

    J’ai été émue par Madel et sa collègue qui filment les ravages du tsunami sur la population délaissée.

    Les secours mettent du temps à arriver et médecins et infirmiers manquent de tout.

    Si la collègue de Madel cherche l’image choc pour chaque nouveau reportage, elle va découvrir une réalité qui dépasse son entendement et la choque littéralement.

    J’ai aimé découvrir à hauteur de rue les ravages humains de la catastrophe.

    Malgré le titre, les mains lâchées pendant la catastrophe ne m’ont pas émues plus que cela. J’ai trouvé que le propos de l’auteure était ailleurs.

    Un roman qui montre que l’homme est impuissant face à la nature.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des corps qui pourrissent dans l’eau.


  • Conseillé par (Libraire)
    3 janvier 2017

    Coup de vent litteraire!

    Une histoire intense,
    une écriture puissante,
    un premier roman incroyable.
    Laetitia


  • Conseillé par
    28 août 2016

    Poignant premier roman

    Ces gens-là n'ont pas pris de risques stupides en faisant un trek au Népal sans être préparés ou une descente hors piste ou même conduire un bolide à 180 km/heure sans penser au piéton qui traverse au moment le plus mauvais. Ces gens-là étaient chez eux avec leurs enfants et leurs parents, ils n'imaginaient pas que le typhon allait tout détruire et tuer 7000 personnes. Anaïs Llobet raconte avec émotion les instants, les jours, les semaines qui ont suivis la peur, la perte, le deuil, la douleur, l’anéantissement. C’est bien écrit, c’est violent, c’est le genre de texte que vous lisez les larmes aux yeux. C’est essentiel de rappeler que la nature est plus forte que l’homme dans sa fatuité.


  • Conseillé par
    17 août 2016

    Puissant!

    C'est parti pour la rentrée littéraire 2016!
    Et l'on commence avec un premier roman, et un coup de coeur!

    Et pourtant, un thème particulièrement tragique, je craignais au départ un trop plein d'émotions, mais non, tout est parfaitement bien dosé, très équilibré, pour décrire la tragédie au plus près sans tomber dans le pathos.
    Tout commence dans le décor enchanteur des îles des Philippines et sombre en quelques instants dans le cauchemar avec le passage du typhon Yolanda, ouragan et tsunami qui causera aux environs de 7000 morts et dévastera totalement la ville Tacloban où se situe l'intrigue.

    L'impuissance de l'homme face à la nature, les choix tragiques, les lâchetés... les mains lâchées... en quelques personnages clés , l'auteure nous plonge au cœur du drame.
    Une région coupée du monde, un bilan de la catastrophe d'abord minimisé, le rôle des médias... et ce terrible manquement au moment de l'alerte... des pages essentielles pour ne pas oublier ce drame.

    Au delà de ces faits, il y a la trajectoire de l'héroïne, ses doutes, ses actes, le rôle de la journaliste, le désarroi de la femme... comme pour les pompiers, les médecins, des survivants en première ligne, pour qui tout bascule, et qui doivent s'oublier pour faire front.

    En partie auto-biographique, ce premier roman est un témoignage marquant de ce drame, à la distanciation très juste.