EAN13
9782953726008
ISBN
978-2-9537260-0-8
Éditeur
POUTEAU
Date de publication
Nombre de pages
114
Dimensions
21 x 15 x 0,9 cm
Poids
175 g
Langue
français
Code dewey
909.507
Fiches UNIMARC
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Quand François côtoyait Léonard

XVIè siècle

De

Pouteau

Offres

Ouest-France / Pays de la Loire / La Flèche / Mardi 28-09-2010

Apprendre l'histoire en s'amusant, c'est possible ! - La Flèche
Mardi 28 septembre 2010

Mickaël Pouteau, enseignant au lycée d'Estournelles de Constant, vient de faire paraître : Quand François côtoyait Léonard. Toute l'histoire du XVIè siècle racontée de façon ludique.

L'histoire serait une discipline austère ? En tout cas, pas avec Mickaël Pouteau. Cet originaire du Lion-d'Angers qui habite aujourd'hui à Mareil-sur-Loir, sait s'amuser avec les grands personnages.
Quand François côtoyait Léonard, titré ainsi en référence à François 1er et Léonard de Vinci, est le 3è ouvrage qu'il fait paraître. Son premier n'était autre que son mémoire de maîtrise. Son deuxième, Au temps des Louis racontait déjà l'histoire de manière ludique. Publié aux éditions Ellipses, il évoquait les XVIIè et XVIIIè siècles en France.


« Mes premiers juges sont mes élèves »
Son dernier livre donc, traite lui du XVIè siècle. Le principe est simple : l'ouvrage est composé de 31 chapitres qui ont pour titre «La Joconde», «Les Médicis», «La Réforme protestante», «Les guerres de religion», ou encore, «Shakespeare». Chacun des chapitres est dans un premier temps développé en une ou deux pages. Ensuite l'auteur revient sur le sujet, mais à l'aide de jeux. C'est ainsi par exemple, que des «Vrai ou faux» à propos d'Henri IV, ou une charade sur le thème des Conquistadores sont proposés au lecteur.
Mickaël Pouteau a mis un an à écrire ce livre. Réaliser les synthèses historiques, n'est vraiment pas ce qui lui a été le plus difficile. Écrire est pour lui un véritable plaisir. Ce qui lui a demandé du temps, c'est de réaliser ces petits exercices ludiques. D'autant que l'auteur l'avoue lui-même, le XVI e siècle revêt parfois des aspects rébarbatifs. « Essayer de s'amuser en évoquant le concile de Trente, ce n'est pas évident. »
Mais heureusement pour Mickaël, c'est un siècle également qui regorge d'anecdotes. «C'est par exemple au XVIè siècle qu'eut lieu la mort la plus stupide pour un roi. Charles VIII, roi de France qui avait pourtant essuyé de nombreux combats, est mort en se cognant le sommet du crâne dans le linteau d'une porte basse.» Outre cette assistance fournie par le siècle lui-même, un autre élément est venu en aide à l'historien. «Mes premiers lecteurs, et mes premiers juges sont mes élèves. C'est avec eux que je sais ce que je dois écarter ou non de mon ouvrage.»
En ce début d'année scolaire, quelques jeunes Fléchois auront ainsi peut-être la surprise de devoir effectuer charades et «vrai ou faux», durant leurs devoirs d'histoire...

Alexis COUTURIER
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